On me demande souvent comment être reconnu pour quelque chose. Les gens veulent savoir comment s’assurer qu’une idée est mise à leur crédit, particulièrement quand ils ont un patron qui veut la leur voler. Ou ils veulent savoir comment ils peuvent s’assurer de me donner le crédit d’une idée, dans un livre ou dans un blog.
LES VRAIS LEADERS S’EN MOQUENT.
S’il s’agit de votre mission, de répandre la foi, de constater des résultats, vous ne vous souciez pas seulement de cette question de reconnaissance; ce que vous voulez vraiment, c’est que les gens s’en attribuent le crédit.
Si vous voulez programmer votre site Web en utilisant un outil de pointe appelé Ruby on Rails, sentez-vous libre de le faire. Le logiciel est disponible gratuitement. Et vous n’avez pas à mentionner que ce sont les gars de 37Signals qui l’ont développé. Vous pouvez tout simplement l’utiliser.
Cela ne leur pose aucun problème, parce qu’ils ne sont pas en train d’assurer le crédit ou de gagner leur vie grâce à ce langage de programmation. Il y a suffisamment de gens qui savent que c’est leur œuvre; il y en a suffisamment qui les recherchent et les respectent pour le travail qu’ils ont fait. Plus le langage se propage, plus le mouvement s’étend. Et c’est cela leur but réel.
Le grand oui!
René Hromek a écrit au sujet du GRAND OUI (Les majuscules font partie de l’affaire). Opposons le GRAND OUI au « petit non ». Le petit non est facile à trouver et difficile à éviter. Le petit non donne l’impression de sécurité. C’est comme écraser un moustique. Le petit non évite une distraction, vous met à l’abri de complications possibles. Il y a des tonnes de petits non partout où vos yeux se portent.
Le GRAND OUI, en revanche, est une affaire de leadership et de risque apparent. Surtout, c’est une question d’effet de levier. De nos jours, le GRAND OUI est, plus que jamais, à la portée de quiconque a assez de chance pour le prendre.
Imagination
Albert Einstein disait : « L’imagination est plus importante que le savoir. » Les leaders créent des choses qui n’existaient pas avant. Ils le font en donnant à la tribu une vision de quelque chose qui pourrait arriver, mais qui n’est pas (encore) arrivé.
On ne peut pas gérer sans savoir. On ne peut mener sans imagination.
« Ce que font les leaders : ils offrent
aux gens des histoires qu’ils peuvent
raconter eux-mêmes. Des histoires
sur le futur et le changement. »